Elles sont les solutions

“Nous ne sommes pas les problèmes, nous sommes les solutions de la société française” m’a-t-on dit ce matin.

Aujourd’hui à l’Assemblée nationale, je recevais une trentaine de femmes, de mamans, de citoyennes ultra-engagées. Elles ont fait le déplacement depuis Grigny et Aubergenville. Avec les associations Une voie pour tous, Rêv’elle toi et Pluri’elles elles sont venues me présenter leur projet : la rédaction d’une proposition de loi pour réparer nos politiques éducatives, repenser la place des parents et lutter contre le décrochage et la désaffection scolaire. Parce que oui, trop souvent, l’Etat décroche. Mais avec leurs collègues de Marseille et de Toulouse, elles ont aussi plein d’autres combats en tête, notamment la question du handicap et de la santé mentale.

On a aussi parlé des problèmes dans les quartiers mais surtout des solutions. Et les solutions, ce sont elles et tous les autres habitants qui les proposent. Ce sont elles les expertes avec qui il faudra construire les politiques de la ville, avec qui il faudra construire toutes les politiques qui les concernent. Cela permettra aussi de recentrer les débats et pour certains politiques de remettre les pieds sur terre. Pour citer une participante de la matinée : “Ils font des lois déconnectées. Alors que la santé, l’éducation, l’alimentation, vous allez dans les quartiers, c’est du concret”.

Bravo à elles. Qu’est-ce que c’est rafraîchissant d’écouter une France qui se bouge, une France qui construit quand juste à quelques pas, dans l'Hémicycle et au gouvernement, ils s’évertuent à déconstruire, à détruire, à diviser.